lunedì 8 giugno 2015

L'apprentissage de l'élasticité contre les extrêmes

Güemes, le 08 Juin 2015

Lorsque j'étais encore dans mon auberge dans le parc des Picos de Europa, j'ai eu une leçon d'élasticité..

J'ai très agréablement discuté pendant toute la soirée avec un gars italien à peine plus âgé que moi. Il s'appelle Ugo. Il est biologiste de formation mais maintenant se dédie surtout à la photographie et à la production de documentaires sur la Nature. Comme moi il aime la montagne et en caresser les flancs avec les pieds, en parcourant les chemins qui la sillonnent.
On avait donc plein d'histoires à partager.


Ensuite il reçoit un coup de fil de travail, j'en profite pour aller étendre mon linge (je n'ai pas le choix, même si dehors il y a l'orage..).
J'essaye depuis le matin de trouver une solution pour rejoindre le Camino del Norte à Unquera, mais la tempête prévue pour le jour suivant me rendait impossible l'idée de sortir du parc en marchant. Et une fois en bas, j'aurais dû parcourir des routes nationales sans intérêt pendant deux jours, avant de retourner sur le Camino.
C'est la que mon compagnon et compatriote sort et me raconte le contenu de sa conversation téléphonique : il aurait dû se rendre, le matin suivant, à un rendez-vous de travail à Unquera ! Avec sa voiture..
Je lui explique ma situation et il se propose tout de suite, très disponible, de m'accompagner.

J'ai, là, un fort doute et je lui demande si je peux lui donner ma réponse le matin suivant.

Je suis très extrémiste, qui me connaît sait que j'ai beaucoup de mal à faire des concessions, surtout à moi-même.
Je suis têtu, et mon idée de ne voyager que avec mes pieds me rend difficile d'accepter la proposition de mon gentil camarade.
J'en arrive à consulter mes proches, et grâce à leur appui et leur vision extérieure je finis par accepter.
Après tout, comme le dit mon pote Vittorio, je ne suis pas en train de faire une pénitence !

Me voilà donc à Unquera, à nouveau sur le Camino del Norte que j'avais simplement effleuré à Villaviciosa. Il pleut, mais je suis de bonne humeur..et le premier supermarché est pour moi le retour à une alimentation plus soignée.
Je suis prêt à affronter le Camino del Norte !

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