sabato 1 agosto 2015

Les deux montagnes les plus hautes des Pyrénées

Benasque, le 29 Juillet 2015

De nouveau seul, je me concentre sur mon objectif : profiter le plus possible du coin de Pyrénées dans lequel je me trouve.
Il se trouve en fait que le Val d'Aran soit un endroit magnifique et que une bonne partie des montagnes les plus hautes des Pyrénées s'y trouvent.

J'essaye donc d'organiser le plus possible, en accordant la logistique et les prévisions météo des prochains jours.

Je récupère au bureau de poste de Benasque la caméra vidéo sportive que j'ai acheté grâce aux conseils de Imanol lors de notre ascension du Balaitús et me prépare dans le camping.. Je dine seul mais près de moi ça parle en Italien.. Bizarre, il n'y en a presque pas dans le coin..deux mots et je me rends vite compte que ces deux familles sont très agréables..on passera la soirée ensemble..les enfants sont vraiment bien élevés et j'en suis surpris.. 
Le matin suivant je ne suis pas pressé, on a le temps de se saluer et ils me donneront une partie de provisions pour les prochains jours, en plus de m'accompagner en voiture à Benasque.
Une très agréable rencontre.

Une fois à Benasque je loue les crampons qui me serviront pour faire l'ascension du Posets, qui avec ses 3369m est le deuxième pic plus haut des Pyrénées..
Je me rapproche de l'objectif de la journée : le Refuge Angel Orús, depuis lequel je ferai l'ascension le jour suivant.
Je fais du stop le long de la nationale vers Eriste, mais une fois là bas je me rends compte que sur la route qui monte au parking depuis lequel on rejoint le Refuge il n'y a personne qui monte ni qui descend..je me donne une limite d'attente, à 15h15 si personne ne sera passé je prendrai le chemin qui monte au parking, plus loin..
À 15h12 voilà une voiture!
Jordi, le conducteur, accepte de me monter au parking.
C'est un homme catalan qui est dans la vallée avec sa famille et qui a pris deux jours pour faire seul l'ascension d'un autre pic près du Posets.
On discute bien et pendant la montée le ciel jusqu'à présent couvert se reverse sur nous, avec une violence incroyable ! 10 minutes de vents forts et grêle..
Heureusement que je suis dans sa voiture et pas sur le chemin !
Une fois au parking, on attend un quart d'heure que la pluie s'arrête de tomber et, entre deux interessants anecdotes on est secoués par un éclair qui tombe tout près de la voiture..
Peur et respect des éléments naturels en haute montagne..

On monte ensemble au refuge et dans la chambre je connais Christian, un jeune d'Alicante très sympa qui fera aussi l'ascension seul le jour suivant. On décide donc de la faire ensemble.
RDV à 6h30 le jour suivant.
J'y serai, mais avec un peu de retard, car je suis le seul qui se prépare son propre petit déjeuner.
On quitte le refuge au premier matin, moi avec mes bottes et Christian avec les Crocs qu'il faut chausser dans le refuge !!
Il a des cloques et trouve cette solution pour moins peiner pendant la montée.. Je trouve ça marrant et it en surprendra plus d'un lors de la montée !!

L'aube au Refuge Angel Orús 



Christian et ses "bottes" originales !



Le paysage que l'on croise est similaire à celui que j'avais déjà croisé dans la vallée d'Estós, et quelques vaches broutent paisiblement près du ruisseau que l'on remonte.


Enfin on quitte le GR 11.2 et prend un chemin indiqué par des cairns qui nous mènera jusqu'en haut.
On croise aussi Ramón, un jeune catalan qui se joindra au Team Posets.
La Canal Fonda est le lieu où l'on est sensés chausser nos crampons..


Les deux nevers ne seraient pas si compliqués à franchir sans l'aide de crampons mais la descente ne se ferait pas aussi à l'aise.. On chausse donc..







Après les deux passages en neige, enfin voilà la crête !
La vue est magnifique et les passages aériens nous font crier de joie : on adore ça !!!


En haut, c'est séance photo pour imprimer ce moment important et ce panorama imposant !







Avec Ramón on s'aperçoit que la crête continue, et on se demande si on peut avancer, car on n'arrive pas à le voir..on décide d'aller voir, j'y vais et, en faisant très attention car les passages sont très exposés, je peux vite lui crier : "Ça passe !!!"
On profitera énormément de ce passage exposé le long de la crête..



Le sommet du Posets vu par la face Nord. On voit bien la crête que l'on a parcouru

La crête continue mais on doit rentrer au refuge..


Le Diente de Llardana, juste en dessous du Posets. Il paraît que son ascension soit plus facile de ce qu'il semble, mais on a du mal à voir la voie de montée et on a peur de devoir utiliser des cordes pour la descente, alors que aucun de nous en a sur soi.. On laisse donc tomber et continue vers le refuge..





Juste avant de rejoindre le refuge, on croise sur le chemin le premier athlète de l'Ultra Trail qui est en train de se courir ce week end entre l'Aneto et le Posets.. Il a 30 minutes d'avance sur le deuxième..


Tout le long de la descente du refuge au parking on sera doublé par des coureurs qui sont en train de courir une des courses organisées dans les montagne pendant ces jours..
Christian m'accompagnera à Benasque et m'avancera un peu vers le Refugio de La Renclusa, l'endroit depuis lequel je ferais l'ascention de l'Aneto, la montagne la plus haute des Pyrénées, le matin suivant.
Malgré je m'applique, personne ne me prendra en stop, car personne ne parcourera la route que je parcours..


Une fois aux Baños de Benasque je prends le bus qui relie ces derniers avec le Plano de la Besurta, à 1920m, l'endroit où la routen finit et commencent les sentiers, parmis lequel celui d'approchwe au refuge où j'ai prévu de passer la nuit.




J'arriverai tard et plutôt fatigué aui refuge, donc je n'aurai pas trop moyen de connaître beaucoup de gens..juste un groupe de jeunes catalans de Barcelona, qui fera aussi l'ascension de l'Aneto le jour succéssif.

Ce sera donc réveil à 5h30 et, commme je suis le seul à se préparer son propre petit-déjeuner au réchaud je serai le dernier à quitter le refuge, vers 7h du matin.
Tous les autres sortiront à la frontale, en ce qui me concerne, j'en avaias plus besoin quand c'était mon tour.
La montée au Portillón Superior est un grand pierrier parsemé d'un peu de neige..contrairement à la quasi totalité des personnes qui y ont à faire, j'ai adoré ce passage..la liberté de chercher sa propre voie d'accés au Portillón, sans avoir vraiment de cehmin d'accès, à fait que le parcours que j'ai choisi m'a donné de bonnes satisfactions, en contenant des passages un peu plus téchniques, d'escalade facile.
Une fois en haut je me rends compte que je suis monté un peu trop haut, il va me falloir déséscalader une vingtaine de mètres pour rejoindre le Portillón et pouvoir enfin passer de l'autre coté: celui du Glacier de l'Aneto, celui de l'Aneto..

L'Aneto à gauche



Au Portillón je rejoins, accompagne pendant un petit morceau et ensuite dépasse le groupe de jeunes catalans.
Encore du pierrier, et enfin la neige..il faut chausser les crampons..
Surtout car ensuite arrive la glace du Glacier de l'Aneto, avec une petite pente qui rend indispénsables les pointes d'ancrage des crampons et la présence rassurante du piolet pour freiner une chute éventuelle.


Une bonne demi-heure avec les crampons chaussés sera suivie du dernier pierrier avant le sommet..

Et enfin voilà le passage dont j'ai tant entendu parler: le "Paso de Mahoma".
Les derniers mètres de l'ascension sont en fait ceux où une grande partie de personnes qui tenntent de rejoindre le sommet font demi-tour.
Il faut dire que le passage et très aérien et plutôt sérré, mais en réspirant bien ça passe tranquille!! Et ensuite on est en haut!!!

Le Paso de Mahoma




En pose avec la croix de l'Aneto


En haut une forte coïncidence me tape à l'oeil: un jeune qui vient d'arriver au sommet de l'Aneto était aussi là au sommet du Posets le jour précédent!!
On discute..c'est un français, et il fait de la montagne avec une approche très rapide..léger, avec des chaussures de trail.
On décide de descendre ensemble, et on prendra bien du plaisir à parcourir les nevers à l'envers, à toute allure, en glissant sur la neige avec nos crampos..
Et le pierrier à l'autre coté (on passera par dessus la plaine de Aiguailluts) sera aussi descendu d'un pas très rapide.
On prévoit habituellement une dixaine d'heures pour l'acension de l'Aneto.
Je serai de retour au refuge après 6h30 que je l'ai quitté..



Ensuite je prendrai une pause de deux heures environ, un peu en compagnie de et un peu en discutant avec un groupe de catalans, et ensuite je redescendrai, d'abord à La Besurta


..et ensuite je rejoindrai le camping Ixeia, juste avant Benasque, que je garderai en tant que base pensant les jours suivants..

Mon lit tant qu'il fera beau

Je suis fatigué et satisfait de ces deux derniers jours, où j'ai pu escalader les deux montagnes les plus hautes des Pyrénées..chacune avec sa particularité, chacune avec une vue imprenable une fois en haut..
J'ai adoré et ça m'a laissé une forte envie de refaire des sommets, toujours plus hauts, toujours plus compliqués.


Les quelques jours suivants seront pour moi une grosse défaite.
Il m'est en fait beaucoup plus compliqué de gérer les affaires sentimentales que les questions liées à la montagne et à sa traversée et une visite plus qu'attendue s'est transformée en un grand échec..qui laisse une longue, triste, trainée d'éspoirs mésattendus et me laisse un devoir encore plus important que ceux auxquels je dois faire face dans l'organisation quotidienne de mon voyage: travailler sur moi même en essayant de comprendre l'origine de certains comportements que je n'apprécie pas et qui me distinguent en certaines occasions et soigner les blessures de mon âme blessée.
Je crois que l'occasion de cette longue marche peut être utile pour faire ce travail sur moi-même, dans l'objéctif d'être un meilleur habitant de cette planète.
Je fais de mon mieux pour être digne de l'air que je réspire mais parfois les montagnes cachent des coins sombres, où le soleil ne donne jamais sa chaleur, et il est dur de s'y retrouver face-à-face suite à l'analyse de quelqu'un d'extérieur.
Il est d'abord nécéssaire de les accepter, pour enfin entreprendre le procès de recherche qui vise à la solution de ces comportements que l'on porte écrits en nous par une vie d'exemples qui nous ont précouru.

Je prépare l'ascension de demain, le Perdiguero, en comptant sur la complicité de la météo et en envoyant une pensée triste dans le vide..demain ira mieux..

Avec afféction,

Séb

4 commenti:

  1. Sebas, ça va? Acabas de subir dos montañas que tenemos previsto hacer en Agosto (Aneto) y Septiembre (Posets). ¡Nos has adelantado! ;-) Nos alegramos un montón de tener noticias tuyas y que todo te vaya bien. Un abrazo y disfruta!!!

    Ya vemos que estás haciendo un montón de tres miles, pero el Balaitús siempre será el primero ;-)

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  2. Hola Ima! Si me lo pasé genial por Benasque, muchos picos para hacer! También hice Perdiguero con la cresta de Lliterola y Mulleres.. Ahora sigo en el GR11 y el siguiente será la Pica d'Estats.. Ententaré subir de noche y ver el amanecer arriba.. Que os vaya muy bien por vuestros proyectos de ascenso y que disfrutáis mucho estos picos y las vistas increíbles que hay arriba!!

    El Balaitus siempre será el primero!! ;)

    Muchos recuerdos..

    Un abrazo

    Séb

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  3. Salut Séb!
    Je suis Jonathan, on a partagé la descente de l'Aneto ensemble ;-)
    Bon courage pour ton aventure!

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    1. Salut Jonathan, quel plaisir de te lire!
      Comment vas-tu?
      On reste en contact, surtout que, comme tu le liras bientôt sur le blog, je suis maintenant en pause de mon voyage..
      Je serai sur Grenoble pendant environ un an, donc à bientôt!!

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